Je diviserais la poésie en cinq domaines fondamentaux : la poésie romantique, la poésie surréaliste, la poésie humoristique, la poésie du cri et la poésie ésotérique.
Mardi 15 octobre 1991.
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Je diviserais la poésie en cinq domaines fondamentaux : la poésie romantique, la poésie surréaliste, la poésie humoristique, la poésie du cri et la poésie ésotérique.
Mardi 15 octobre 1991.
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Le Monde la vie : est un livre monde.
Vendredi 27 avril 2012.
Le projet [1], est celui d’une poésie populaire, sociale, politique, et urbaine.
Jeudi 2 décembre 1999.
[1] Du poème à dire et à crier le Monde la vie et de celui qui le suit, déjà commencé avec la Poitrine étranglée.
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Je griffonne en vitesse sur le coin de la caisse enregistreuse du libraire qui m’a proposé de laisser un mot à un futur éditeur de la région : « Je crois à la poésie, une nouvelle poésie, une poésie publique ! »
Vendredi 30 août 1991.
Cela me vient d’un trait :
« La poésie doit quitter la beauté. »
Mi-mai 2006.
Comme Aristote bouleversait les idées reçues en affirmant que ce n'est plus le mètre qui fait la poésie mais le sujet même de l’œuvre (l'histoire, pour Aristote[1]), je dis depuis déjà pas mal de temps que ce n'est pas forcément la forme qui fait la poésie mais surtout le sens (le choc du). Aristote parle par exemple de « l'effet de surprise ». Après le règne du signifiant, voilà venu le règne du signifié.
Samedi 16 janvier 1993.
Pourquoi la poésie ne serait-elle que cette façon de s'exprimer en arabesques avec ses enluminures et ses ornementations excessives ?
Jeudi 2 avril 1992.
« De l'une à l'autre, du cri à la connaissance », dit Jean Paris dans son Joyce [1].
Dimanche 25 avril 1993.
Parfois, simplement : juste nommer…
Fin décembre 2005.
Le ludique. J'ai la nette impression que le ludique conduit, prend la plus grande part dans quasiment tous les parcours d'écriture. On écrit (et publie), bien souvent, des livres pour pas grand chose, des livres qui n'apportent rien d'autre qu'un plaisir Littéraire...
Jeudi 9 janvier 2003.
Walter Benjamin prône « non seulement […] un changement de contenu mais aussi […] un changement de forme, non seulement […] un changement de forme mais aussi […] un changement de fonction[1] » (je souligne).
Mercredi 19 mars 1997.
[1] Reprenant les paroles d’un commentateur de l’œuvre du philosophe allemand.
Je recherche depuis longtemps un lieu où je pourrais travailler la mise en voix de la poésie, de ma vision de la poésie, comme pour continuer les premières expériences. Échos du projet. « Faire jaillir » la poésie « du silence ». Projeter sa voix « dans l'espace afin que naisse chez l'auditeur une émotion », un arrêt : « projection » de l'idée, de son intensité et de son rythme. « Faire circuler » l'intensité poétique dans l'espace : jeux d'échos et de croisements, jeux d'interventions alternatives[1]…
Paris, lundi 14 octobre 1991.
[1] En écho à la présentation de l'atelier du « Dire poétique » de Monique Royer qui se déroulait deux fois par semaine au sous-sol de l'église de la Madeleine à Paris.
Pour écrire (dans tous mes actes d'écriture) : j'exploite la pulsion !
Mercredi 18 décembre 2002.
En poésie, ou tout du moins dans ce qui est consacré comme étant de la bonne poésie, il ne doit pas y avoir de sens apparent. Il ne doit y avoir qu'un sens caché, deviné, qui se devine au fur et à mesure des ruptures et des retours. La polysémie est de rigueur. Multiplicité, multitude de sens qui s'enchevêtrent, qui forment un réseau complexe. Décrochage sémique, brouillage-embrouillage, et mélange des cartes sont de mise. Il y faut un sens diffus, touffu, sinon ce n'est pas de la poésie ! Entraînant le seul mécanisme possible chez le lecteur : le décodage !, seul outil à la recherche du sens, plutôt seul outil qui reste au lecteur pour qu'il trouve un sens, son sens, à lui (car devant cette polysémie, chaque lecteur trouve immédiatement son sens)…
(réflexion à poursuivre [1]).
Samedi 23 mars 1996.
[1] Lisant le recueil d'un poète local paru aux éd. Fourbis, qui contient par ailleurs, et à plusieurs endroits, de très bonnes choses…