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En poésie, ou tout du moins dans ce qui est consacré

En poésie, ou tout du moins dans ce qui est consacré comme étant de la bonne poésie, il ne doit pas y avoir de sens apparent. Il ne doit y avoir qu'un sens caché, deviné, qui se devine au fur et à mesure des ruptures et des retours. La polysémie est de rigueur. Multiplicité, multitude de sens qui s'enchevêtrent, qui forment un réseau complexe. Décrochage sémique, brouillage-embrouillage, et mélange des cartes sont de mise. Il y faut un sens diffus, touffu, sinon ce n'est pas de la poésie ! Entraînant le seul mécanisme possible chez le lecteur : le décodage !, seul outil à la recherche du sens, plutôt seul outil qui reste au lecteur pour qu'il trouve un sens, son sens, à lui (car devant cette polysémie, chaque lecteur trouve immédiatement son sens)…
(réflexion à poursuivre [1]).

Samedi 23 mars 1996.


[1] Lisant le recueil d'un poète local paru aux éd. Fourbis, qui contient par ailleurs, et à plusieurs endroits, de très bonnes choses…

Commentaires

  • C'est bien contre cette idée que j'écris ;-)
    Pourquoi pas de sens apparent? Pourquoi poésie et narration sont-elles totalement dissociées en littérature française contemporaine? Les poètes ont-ils vraiment peur d'être compris?
    Voici un petit texte qui fait autre chose que se cacher:
    http://www.darkplanneur.com/2006/01/un_peu_de_posie.html

  • Suffit de lire du bon côté et cessé de perdre du temps à lire des fausses poésies bidons qui n'ont (et encore) qu'un équilibre musicale. La poésie n'est pas une lueur, une diffusion. Ce n'est pas un nuage, elle tient plus de l'éponge.

  • Chacun y trouve son sens à la lecture, chacun y place le sien à l'écriture, au final, la bonne poésie ne veut peut-être rien dire du tout...

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