Le ludique. J'ai la nette impression que le ludique conduit, prend la plus grande part dans quasiment tous les parcours d'écriture. On écrit (et publie), bien souvent, des livres pour pas grand chose, des livres qui n'apportent rien d'autre qu'un plaisir Littéraire...
Jeudi 9 janvier 2003.
Commentaires
On pourrait à mon sens aller plus loin encore et parler de plaisir solitaire. Une sorte d'auto-excitation sans visée autre qu'apaiser l'angoisse, la masquer. Une vraie écriture, elle, souvent bien loin de toute idée de ludique, entre dans l'angoisse droit devant, l'affronte. Au risque et au péril de.
Mais je ne rejette pas toute idée de ludique lorsqu'il est enté sur quelque chose de profond de vrai.
Des écrits, pour le plaisir de voir le temps qui passe !
S'il n'y a pas de sens, il n'y a ni littérature, ni poésie. Qu'est-ce que le plaisir?