Des parolesdans le vide
dans le vide du silence
Le silence
répond
en écho
dans l’abîme
Cri dans le vide
à la cime
du silence
Paroles lancées
à la corolle
cachée
CACHÉE
dans l’abîme
du silence
[...]
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Chercher une île où le texte accouché
. . . Chercher une îleoù le texte accouché
pourrait enfin
se reposer
. . .
. . . L'écrivain est un aventurier
C'est pour
cela
qu'il est
et sera
toujours
toujours
SEUL !
. . .
(extrait du poème à dire et à crier Écrire !
poème publié depuis en Première impression
et ayant fait l’objet d’un enregistrement sonore écoutable en ce moment sur Myspace/alainmarclectures)
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En poésie, ou tout du moins dans ce qui est consacré
En poésie, ou tout du moins dans ce qui est consacré comme étant de la bonne poésie, il ne doit pas y avoir de sens apparent. Il ne doit y avoir qu'un sens caché, deviné, qui se devine au fur et à mesure des ruptures et des retours. La polysémie est de rigueur. Multiplicité, multitude de sens qui s'enchevêtrent, qui forment un réseau complexe. Décrochage sémique, brouillage-embrouillage, et mélange des cartes sont de mise. Il y faut un sens diffus, touffu, sinon ce n'est pas de la poésie ! Entraînant le seul mécanisme possible chez le lecteur : le décodage !, seul outil à la recherche du sens, plutôt seul outil qui reste au lecteur pour qu'il trouve un sens, son sens, à lui (car devant cette polysémie, chaque lecteur trouve immédiatement son sens)…
(réflexion à poursuivre [1]).Samedi 23 mars 1996.
[1] Lisant le recueil d'un poète local paru aux éd. Fourbis, qui contient par ailleurs, et à plusieurs endroits, de très bonnes choses…
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Je me dandine tel un pantin
tel un pantin
. . . Je me dandineMa tête
Oscille
Je danse
virevolte
et tourne
tourne
désarticulé
Le ressort
pousse
encore
lentement
le souvenir
. . .
. . . Tel le
refrain
qui ressort
toujours
du tiroir
glacé
Le marteau
prostré
dans le noir
Tape tape
Les instantanés
sont
à jamais
figés
. . .
. . . Quand
ton regard
devenait glacé
Je savais
qu’une
idée fixe
te
hantait
Quand
ton regard
se vidait
C’était la MORT
qui coulait
dans ces
petits vaisseaux
rouges
le long
de tes yeux
perdus
. . .
(extrait du poème à dire et à crier la Porte du destin
poème publié depuis en Première impression
et ayant fait l’objet d’un enregistrement sonore écoutable en ce moment sur Myspace/alainmarclectures)